behind the scene

once upon a time

Tout a commencé il y a une vingtaine d'années lorsque mes parents se sont rencontrés lors d'une soirée. Très vite ils sont tombés amoureux, se sont mariés et ont décidé d'avoir des enfants. Je ne sais au bout de combien de tentatives ils ont réussi leur coup et ont eu mon frère aîné puis quelques années plus tard, ce fut mon tour. Nous étions tous les deux nés au sein d'une famille assez aisée. Enfin plus du côté de mon père que de ma mère. En parlant d'elle, elle n'a jamais travaillé et a toujours vécu aux crochets de mon père, elle nous gardait mon frère aîné et moi lorsque nous n'étions pas à l'école.

Lui et moi ne nous entendions absolument pas et nous étions comme chien et chat. Autant dire que je ne pouvais pas le voir en peinture. Tout ça parce qu'il ne voulait pas de moi dans ses pattes, encore moi lorsqu'il voyait ses amis qui eux m'adoraient. Quant à moi, évidemment je voulais aller les voir et je faisais tout pour faire suer mon frère. Il faut dire que je craquais sur plusieurs types de la bande. Mon plus grand béguin a été pour l'un d'entre eux, le meilleur ami de mon frangin. Une fois arrivée au collège, j'ai appris par une amie qu'ils se droguaient. Ce ne fut pas une grosse surprise pour moi, allez savoir pourquoi. Il y en a même un de leur groupe qui s'est permis de fumer son pétard devant moi une fois, l'infection je vous jure !

Passons mon enfance n'était pas géniale, surtout à cause de mon frère qui ne cessait pas de me traiter de tous les noms et de chercher la bagarre. Sinon j'avais quelques amies mais au fil des ans, je les perdais, sans trop savoir pourquoi. Quant aux garçons ils ne me voyaient que comme la bonne copine. Bien sûr, cela me faisait beaucoup de peine. A l'école j'étais tantôt douée, tantôt fainéante etc... Au lycée j'ai décidé de reprendre les choses en main et de remonter ma moyenne. J'avais réussi à obtenir les félicitations et encouragements à plusieurs reprises. J'ai obtenu mon bac avec 12 de moyenne. J'avais été un peu déçue mais contente de l'avoir obtenu tout de même.

Mon frère avait fini par décrocher de la drogue et s'était engagé à l'armée. Il ne revenait de ce fait que le week-end. Pour ma part durant les grandes vacances j'en avais profité pour voir ses potes tous les soirs ou presque. Autant vous dire que j'avais encore le béguin pour son meilleur ami. Seulement celui-ci ne me voyait que comme sa petite soeur d'après ses dires. Ça m'a foutu les boules mais je ne pouvais m'empêcher de l'aimer et de le voir. Si mon frère lui avait arrêté la drogue, son ami non. Lorsque je le voyais en compagnie de sa bande, ils fumaient beaucoup de pétards, l'un d'entre eux m'en avait proposé à plusieurs reprises mais j'ai toujours refusé. Par contre pour l'alcool alors là je ne disais pas non. Tout ça depuis mon anniversaire que j'avais passé en leur compagnie. Quand mon frère a réalisé et appris que je voyais ses potes et buvais avec eux, étrangement il n'a rien dit. J'en étais heureuse, ainsi je pouvais continuer à les voir et même passer des moments agréables avec mon grand frère.

Au bout de quelques mois, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai dit au meilleur ami de mon frère que je m'inquiétais pour lui, parce qu'il se droguait. Il m'a répondu que s'il le faisait c'est parce qu'il n'était pas heureux avec sa petite-amie. L'idée à du gamberger puisqu'il l'a quittée. Une fois que ce fut fait, je me suis encore plus rapprochée de lui et tout doucement il a accepté mon aide et a arrêté de se droguer. J'étais fière de moi mais encore plus de lui. Tout naturellement nous sommes sortis ensemble, comme si c'était devenu une évidence pour moi. Il m'a dit que jamais personne n'avait fait ça pour lui et n'avait attaché autant d'importance à son égard.