behind the scene

once upon a time

Mon visage pale, mes cheveux blonds, mes yeux si magnifique. Mon teint assez pale, mon visage ovale, mes lèvres pulpeuses. Ma petite taille que j'augmentais grâce à des talons, ce ventre si plat, ses formes si généreuse, un corps parfait... Quand j'ouvrais les yeux j'avais l'impression de voir tout noir, un escalier, un long escalier. Je commence à le monter, pendant des heures et la fatigue m'emporte de plus en plus vers le fond. Laissant couler une larme le long de ma joue dans un endroit totalement blanc ayant juste pour décoration une machine pour respirer. Des fleurs dans toute la pièce, des mots de mes camarades et mes parents autour de mon lit d'hôpital. Puis enfin une porte venait s'installer dans cet escalier si noir, mais cette porte est encore bien loin. Ce chemin je m'en rappelais tellement de fois, cela devait faire bien deux voir trois fois que je le voyais. Je ne voulais pas remonter et en même temps je le voulais juste pour mes parents et des amis, mais je voulais vivre dans un meilleur monde. Le paradis était sûrement un meilleur endroit pour moi. J'avais eu une enfance si calme et tranquille, enfin c'était du point de vue de ma meilleure amie. Pour elle tout était parfait dans ma vie, mais pourtant pour moi il manquait quelques choses. Quelques choses d'important... Je n'ai jamais été vraiment heureuse dans ce monde. Je pleurais souvent, j'avais mal au fond de mon cœur. Car je me rappellerais toujours de sa petite bouille ronde, il n'avait que cinq ans et en haut de ces 1m15 la personne ne l'avait pas vue. La voiture la renversée, il ne bougeait plus et tout cela devant mes yeux. J'étais comme impuissante à cette scène, il avait du sang sur tout le visage, il ne bougeait plus et surtout ne respirait plus. Il est mort, sur le coup devant moi, devant mes yeux par une chauffeuse ivre qui a pris la fuite. Plus rien n’était pareil maintenant. Je n’avais plus cette envie de vivre, il était tout ce qui me restait, il était mon petit rayon de soleil qui venait de s’éteindre. Quand il pleurait dans la nuit c’était moi qui allais le réconforter et lui faire oublier ce mauvais cauchemar. Il était comme un fils pour moi, je l’aimais tellement qu’il passait avant tout le monde et là je venais de le perdre. Les larmes coulaient toutes seules le long de mes joues, j’étais assise à coté de lui avec sa main dans les miennes. Espérant que celui-ci rouvre ces yeux pendant un instant. Les ambulances arrivaient et les infirmiers, pompier et policier me séparèrent de lui. Je pleurais, je criais je ne voulais pas être séparé de lui. Quelques jours après je me retrouvais habillé d’une robe noire, des escarpins noirs. J’avais pris une rose et l’avais peint en noir et l’avais déposé dans mon chignon, j’avançais derrière sont cercueil je tenais la main de mon meilleur amis. Ce fut une longue journée, la pluie venait s’inviter. Alors que tout le monde était partit dans la salle polyvalente, je me trouvais devant la tombe de ce petit bout de choux. Je déposais alors à mon tour la rose que je portais et je restais là pendant plusieurs heures. La pluie coulait sur mon visage faisant couler tout le maquillage, me laissant grelotter sous cette pluie si froide. Le soir même mon meilleur ami revenait me chercher et me raccompagnait chez moi, j’étais incapable de faire quoi que soit. Il m’enlevait la robe pour me mettre un short et un maillot assez large, il restait près de moi pendant la nuit et le lendemain il était partit. Il devait partir en Californie pour ces études, je n’avais plus personnes sur qui je pouvais compter. Je devais vivre cela seule et combattre ce mal qui se trouvait en moi. Pendant de longues semaines je ne parlais plus à personnes et je m’enfermais dans ma chambre. Je restais allongé sur le lit regardant une photo de lui et de moi, cette petite bouille que j’aimais tellement. Alejandro m’envoyait des sms pour me faire bouger, pour me faire tourner la page mais cela était bien trop difficile et lui se trouvait à des heures de chez moi. Alors un soir je me décidais d’aller dehors, je m’habillais rapidement et je sortais dehors avec quelques amis qui me soutenaient, elles m’amenaient en boite. Je m’étais assise au bar les regardant danser avec différents mecs. Et moi je restais avec mes différents verres, je noyais mon chagrin dans l’alcool. Je ne savais plus combien de verres j’avais pris, je ne savais pas ce que j’avais pris à part de l’alcool. Le lendemain je me retrouvais au milieu du jardin avec plusieurs sachets avec de la poudre blanche. Pendant plusieurs jours je ne vivais qu’avec ça, je buvais tous les soirs. J’étais devenu accroc à ce genre de choses. Un soir je m’étais alors enfermé dans la salle de bain et je me regardais dans le miroir avec un rasoir à la main… Pour moi la meilleure solution de vivre une belle vie était d’aller rejoindre mon petit frère ou il était.

D’un geste sur et rapide je m’enfonçais le rasoir dans mon poignet appuyant longtemps et en tirant. Beaucoup de sang sortait et je tombais au sol, perdant connaissance. Quand je me réveillais doucement je me retrouvais dans une pièce blanche avec des gros bandages à un poignet. Ma mère était à ma droite et je sentais une grosse gifle sur ma joue droite et je l’entendais hurler. Mais j’étais ailleurs, je regardais par la fenêtre pensant à autre chose, j’étais très loin… Alors j’entendais un mot : Psychiatrique. Je posais mon regard sur ma mère et quelques autres personnes venaient de rentrer dans ma chambre. Ces hommes n’étaient pas des infirmiers, ils me parlaient et je répondais à leurs questions. J’étais encore dans les vapes certainement à cause des médicaments qu’ils m’avaient donnés. Je laissais quelques larmes couler le long de mes joues et quelques heures après je me retrouvais avec des valises à mes pieds. J’entrais dans une voiture et j’arrivais devant un grand bâtiment. Pendant de long mois j’étais privé de visite, je n’avais pas le droit d’entendre la voix d’Alejandro ou de mes parents. Je devais refaire une vie et oublier tout ce qui s’était passé avant, malheureusement cela était long et dure. Je n’arrivais pas à dormir dans cette chambre si sobre, un bureau et un lit rien de plus. Je mangeais en permanence toute seule dans mon coin et chaque jour j’avais un rendez-vous j’ai une psychologue. Ce rendez-vous durait toujours très longtemps environs deux voir trois heures. C’était comme un cauchemar jusqu’à ce que j’arrête de me battre contre eux, je me laissais aller je me laissais contrôler par ces gens. Quelques mois après je me trouvais en dehors de ces bâtiments, j’avais enfin fini mon séjour. Je ne savais plus comment vivre, pendant un long moment j’étais chez moi sans rien dire, je ne parlais plus tellement. Un soir sans rien demandé j’avais pris une valise et avait mit toutes mes affaires dedans, j’avais pris la clé de ma voiture et j’étais parti. Je ne savais pas ou j’allais aller, je ne savais pas ou je devais aller. C’est au bord de la route dans un hôtel que je cherchais une maison à vendre dans un petit coin tranquille. J'ai donc trouvé une petite maison à Greenville. J'ai donc décidé de l'acheter grâce à l'argent de mes parents. Quelques semaines après je partais avec plusieurs valises et la voiture. Deux jours après j'arrivais enfin devant cette maison. Une ville plutôt calme, mais qui cache surement des choses.